Table of Content

Les gravures rupestres de Bordj Ali ou Hadid : un trésor caché du jebel Harouch

Le site de Bordj Ali ou Hadid se trouve au sud et à droite de la piste menant au bassin de l’oued Safsaf, en provenance d’Anoual, dans la région montagneuse du jebel Harouch. Il constitue un site d’exception concernant la gravure rupestre découvrant pratiquement tout ce patrimoine. Ce paysage est un vrai labyrinthe de gros blocs de pierre, avec de grandes cavités naturelles cachées sous les buissons. Autrefois, ces cachettes servaient d’abris.Le point marquant du site est un énorme bloc de grès : la roche est mesurée à quelque 4 mètres de long, deux mètres de large et trois mètres de haut.

Les gravures rupestres de Bordj Ali ou Hadid : un trésor caché du jebel Harouch

Ce bloc, apparemment détaché de la paroi voisine et protégé des variations environnementales, a préservé la majeure partie des gravures qu’il abrite: un serpent est clairement visible sur la face Est du bloc principal depuis un sentier situé juste au-dessous. Approcher plus près permet de voir un autre serpent, quelques anciens exemples patinés par le temps et à l’abri du soleil, tandis qu’à l’ascension du sommet du bloc offre une «table» sur le côté duquel se trouve une surface horizontale couverte de gravures de figures telles que les reprises géométriques.

Une table gravée aux motifs complexes

La table est protégée et gravée en profondeur dans divers motifs, dont : Lignes en danger et en forme de serpent Cercles simples ou concentriques. Quadrillages et grilles. La forme de la table est aussi curieuse que les lignes de gravure qui la couvrent, étant pointue dans de nombreux points au nord et s’élargissant en forme de losange, avec des côtés courbes, un sud marqué par la ligne en forme de serpent et visible sur la face verticale. Le bas de la table est obstrué par ce mur, mais on peut voir jusqu’à quatre quadrupèdes effacés sur le sol.

 Aucune image humaine ou animale n’apparaît non plus à la surface. La table ci-dessus partage un style avec une autre découverte dans les jebel Amour des jebel Amour, en amont de l’oued El Milalih, au nord-ouest de Figuig. Sur une dalle inclinée du sol à l’intérieur du site, une frise de trois bouquetins en sable n’émerge que sous la lumière diffuse. Le premier présente des cornes recourbées vers l’avant; le dernier est inachevé, sa silhouette dorsale n’est pas gravée. De telles gravures contrastent avec les inscriptions de date modernes qui demeurent visibles à noyau seulement à quelques mètres.

L’éléphant de Bordj Ali ou Hadid

Finalement, on peut mentionner le plus fascinante des représentations, un éléphant gravé sur un dèdre à bloc, mesure environ 1,60 m de largeur. Sa vision, bien qu’elle ait été enlevée, est était presque étonnante par le traité de ses pattes. Cette caractéristique unique suggérait au sculpteur une bizarrerie du dessin du pied, une image de coussinet.

Scènes campagnardes et texte arabe

En haut, sur un beau mur vertical, sont gravés deux bovins à traits fins entrecoupés. Leurs mamelles très marquées font penser que l’auteur était sans doute un éleveur, pas un chasseur. De nos jours, les gravures sont partout en graff en arabe, mais les anciennes créations sont bien conservées.

Traces d’écriture libyco-berbère

Enfin, dans la partie basse du site, vers l’Est, noté sur un rocher isolé, datant d’époque moderne, existe un assemblage de signes libyco-berbères qui témoigne la continuité de l’usage symbolique et scriptural des lieux.Les gravures rupestres de Bordj Ali ou Hadid sont donc une fenêtre fascinante et précieuse ouvertes sur le monde symbolique et artistique de nos ancêtres méditerranéens. Signes aux formes géométriques obscures, animaux naturels, gravés avec une précision stupéfiante et une riche iconographie de la culture pastorale – tout cela a été conservé ici, approfondi par les siècles de traditions artistiques et spirituelles de nos lointains ancêtres. Ce site, malgré cela, reste sous-estimé et peu étudié, et nécessite plus d’attention.


Enregistrer un commentaire